Week-end à Chamonix !

Week-end à Chamonix !

Je suis originaire d’Annecy et pourtant, j’étais la seule de mon entourage à n’avoir jamais visité Chamonix. Mon retour estival en Haute-Savoie a donc été l’occasion parfaite pour enfin y aller, le temps d’un week-end.

Jour 1

En moins d’une heure de route, nous voilà dans la vallée. En arrivant, la première chose que l’on peut voir est le pic du Mont-Blanc, qui s’élève toujours plus haut, toujours plus grand. Comme il faisait beau, nous pouvions apercevoir l’Aiguille, et son système de téléphériques qui déverse des touristes et des randonneurs tout au long de la journée. Nous avons effectué notre premier arrêt à l’auberge de jeunesse, en périphérie de Chamonix, pour aller y chercher nos Pass . Ces pass nous permettrait d’accéder à toutes les activités touristiques de la vallée le temps de notre escapade.


L'Aiguille du Midi

Après ce court arrêt, nous sommes tout de suite partis en direction de l’Aiguille du Midi. Nous avons laissé la voiture dans le parking de Grépon, afin de se garer au plus proche du téléphérique, situé dans le centre de Chamonix. Nous avons ensuite récupéré nos places pour le téléphérique, et, en attendant que notre numéro soit appelé, nous sommes partis explorer le centre-ville. Et puis comme l’attente se faisait un peu longue, nous en avons profité pour déguster un chocolat chaud dans un des cafés du coin.

Une fois installés dans le téléphérique, ce sont 10 minutes de bonheur intense. Le panorama qui se révèle peu à peu, au fur et à mesure que l’on monte, est à couper le souffle. La montée se fait en 2 étapes : il y a d’abord un arrêt au Plan de l’Aiguille, puis un deuxième téléphérique qui nous emmène enfin tout en haut. Cette seconde ascension est presque vertigineuse. Nous montions, au ras de la falaise, si proches que nous pouvions saluer les grimpeurs qui faisaient l’ascension à pied. Et là, une fois arrivés, nous avons pu reprendre notre souffle, même si l’air se fait rare à 3 842 mètres d’altitude.
Montée par le téléphérique

Nous nous sommes promenés dans ce complexe d’acier et de bois, pour admirer le paysage qui s’offrait à nous, mais aussi pour admirer cet ouvrage greffé à même le pic. 

Vue sur les Alpes
Aiguille du Midi, complexe

Le Pas dans le Vide

C’est là que nous avons pu faire cette expérience impressionnante du Pas dans le Vide. Tout d’un coup, la seule chose qui nous retient de tomber est cette dalle de verre : tout y était clair. Devant nous, les pics rocheux ; à droite la vallée de Chamonix ; et en bas, 1000 mètres de falaise à pic.

Pas dans le Vide


Le Lac Bleu

Nous sommes descendus ensuite pour faire une étape au Plan de l’Aiguille. Là, nous avons crapahuté pendant une petite demi-heure, le temps de rejoindre le Lac Bleu. Nous avions prévu nos maillots de bain pour l’occasion mais nous n’avons finalement que trempé le bout de nos pieds. Plusieurs randonneurs avaient posé leurs tentes dans ce lieu reculé, bien que fréquenté par les touristes. Nous y sommes restés le temps de notre pause déjeuner, admirant la vue sur la vallée.

Vue sur les Aiguilles d'Argentières
Lac Bleu, Chamonix


Plateau de Bellevue

Ensuite nous avons récupéré la voiture pour nous rendre au téléphérique de Bellevue, qui permet de rejoindre le tramway qui mène au Nid de l’Aigle, le point de départ pour l’ascension du Mont-Blanc. Mais par manque de temps, et par flemmardise peut-être, nous avons préféré nous installer dans l’herbe, au soleil, en sirotant un coca. Quel bonheur, de pouvoir profiter du temps qui passe et de se reposer après toutes les émotions de la matinée! Bien que nous n’ayons rien fait, ou rien vu d’extraordinaire, je garde un souvenir doux et heureux de cet après-midi.

Plateau de Bellevue


Centre-ville de Chamonix

Nous avons fini par redescendre pour rejoindre l’auberge de jeunesse et nous préparer pour aller dîner en ville. C’est donc à la lueur du soleil de fin d’après-midi que nous avons visité Chamonix, et surtout son centre-ville.

Centre-ville de Chamonix, Eglise


Jour 2

Mer de Glace et train de Montenvers

Nous nous sommes levés avant l’aube, pour préparer nos affaires, et attraper le premier train de la journée qui nous emmenerait à la Mer de Glace. Le train, la gare, et ce chemin à travers les arbres, à travers la montagne, font comme l’effet d’un retour en arrière. On a l’impression d’être les premiers voyageurs, les premiers touristes, qui se risquent à apercevoir de plus près cette masse de glace qui avance inlassablement. Et quand le train finit par arriver à sa destination, on est triste de se rendre à l’évidence : nous ne sommes pas les premiers, et nous ne sommes pas les derniers non plus.

Train rouge de Montenvers
Vue depuis le train de Montenvers
Le panorama est moins grandiose que l’on ne l’imagine : la glace n’est pas blanche mais grise, couverte de la roche que le glacier a entraînée dans son mouvement. Mais le mastodonte est en perte de vitesse. En effet, en suivant la randonnée qui permet d’accéder à la grotte creusée dans la Mer de Glace, on aperçoit des panneaux qui indiquent que le réchauffement climatique (et l’Humanité tout entière) ne fait pas de cadeaux. La tendance est alarmante et fatigante, puisqu’il faut descendre (et gravir) plus de marches qu’auparavant pour approcher le glacier.
Grotte de glace, main sur la glace
Une fois arrivés tout en bas, on se sent tout petit. Et puis, il fait froid. C’est comme si on avait changé d’univers le temps d’une descente (aux enfers?). Et puis, tout petit que nous sommes, nous rentrons dans le glacier. C’est à cet instant que la magie s’opère : tout est illuminé, l’eau goutte, on passe sa main sur le glacier comme pour se prouver que c’est bien la réalité. Mais la rêverie s’estompe trop vite, il faut déjà ressortir, remonter ces 500 marches, et prendre les cabines qui nous ramèneront à la gare.
Une fois rentrés à Chamonix, nous avons déjeuné sur le pouce : un petit panini, allongés dans l’herbe pour reprendre des forces avant de prendre la route. Et oui, cette escapade est déjà presque finie.


Le Lac Vert

Afin de profiter encore un peu des paysages et de ce sentiment de liberté, nous avons fait un crochet. Nous nous sommes arrêtés en cours de route pour admirer le Lac Vert. Ce lac, bordé de grands sapins, reflète ces jolies couleurs, et fait l’effet d’un oasis, perdu dans la montagne. C’était l’endroit idéal pour finir ce week-end à Chamonix, entre lacs et montagnes. 

Lac Vert Passy

Depuis la route qui y mène, nous nous sommes arrêté à un point de vue, d’où l’on voit le Mont-Blanc déjà si loin alors que nous y étions il y a si peu de temps.

C’est sur cette dernière image que s’est finie notre week-end de 2 jours dans la Vallée de Chamonix.

Vue sur le Mont_Blanc


Bons plans logement et Pass

Les prix des remontées mécaniques peuvent s’avérer élevé. Avec nos bons plans et conseils , découvre comment passer un week-end à Chamonix avec un petit budget.


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Week-end à Chamonix

Cet article a 2 commentaires

    1. Coralie

      Thank you ! A new article about Fuerteventura is coming up soon 😉

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